
Figaro divorce, Odön von Horváth

Résumé
« Figaro divorce », c’est l’histoire d’un mouvement. Parti de Beaumarchais, Horváth accompagne Figaro à travers l’histoire. « Figaro divorce », c’est l’histoire d’une fuite. Celle du comte et de la comtesse fuyant une révolution ; celle de Suzanne et Figaro suivant leurs maîtres. « Figaro divorce », c’est l’histoire d’une décadence. Celle d’un monde nanti, ayant bâti sa prospérité sur des idées fausses. « Figaro divorce », c’est l’histoire d’un parcours. Celui d’un valet voulant devenir son maître et n’ayant d’autre choix que celui de servir une société petite bourgeoise où l’auto-exploitation remplace la servitude et où l’hypocrisie, le faux-semblant, les rumeurs, le racisme ordinaire tiennent lieu de vie sociale. « Figaro divorce », c’est l’histoire d’une femme. Celle de Suzanne, mariée à Figaro, qui, après avoir suivi ses maîtres dans l’exil, Figaro dans sa recherche de notabilité, s’affranchit pour être elle-même. « Figaro divorce », c’est l’histoire d’une prise de conscience et d’un retour. Ceux de Figaro qui, quand sa femme le quitte, comprend qu’il s’est trompé, que ses choix aboutissent une impasse. Son retour au pays de la Révolution lui permet de se mettre au service d’une cause. « Figaro divorce », c’est l’histoire d’une utopie. Celle de croire que le bonheur est réalisable, que le pardon existe, que l’apatride a un pays, que l’amour renverse les montagnes. On a reproché à Horváth ses univers sans concession. Il s’en est expliqué en affirmant qu’il peignait le monde tel qu’il est. « Figaro divorce » entre dans cette peinture des hommes et s’en échappe aussi à travers la symbolique renouvelée du personnage de Figaro.
Mise en scène et scénographie
Jean-Claude Parent
Distribution
Isabelle Daugareilh, Valérie Denis, Erick Dufourc, Lydie Dorthe, Jacques Faget, Jérôme Giovinazzo, Michel Lahaye, Fabienne Lastère, Irena Nikolic, Jacques Palard, Michel Rapaport, Philippe Ricaud, Odile Viratelle
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