Paparazzi, Matei Visniec
Résumé
« PAPARAZZI » est une pièce qui ne se résume pas. Elle entre dans le répertoire du théâtre de l’absurde. Vous voulez en savoir plus ? Bon ! Disons ceci : le soleil a implosé donc la fin du monde est proche. La pièce commence à huit heures du soir, elle finit à huit heures du matin, sans que le soleil réapparaisse. Événement considérable qui attire peu l’attention : un paparazzo photographie une star délirante, un musicien (ou un tueur) cherche un carrefour qui a disparu, une patronne de bar ne veut plus servir ses clients, un guichetier ne vend plus de billet, une gare ne fait plus partir de train, un aveugle téléphone au hasard et zappe la télévision ; voilà qui passionne davantage les personnages que la disparition du soleil. Ah ! Il y a aussi un clochard qui, lui, a tout compris, mais que personne n’écoute… Peu à peu la pensée n’existe plus, la parole se vide, le chaos s’installe et « ceux pour qui la vie prend un sens ne sont pas ceux qu’on croit ». « PAPARAZZI » est une pièce à l’humour tendre ; elle est sans concession et cependant légère. Matei Visniec réussit cette performance de montrer un monde absurde en gardant le sourire et finalement l’espoir : ne pas confondre la fin du monde et la fin d’un monde.
Mise en scène et scénographie
Jean-Claude Parent
Distribution
Vincent Carrier, Erick Dufourc, Lydie Dorthe, Michel Lahaye, Fabienne Lastère, Irena Nikolic-Audit, Michel Rapaport, Patricia Vissa
Images
